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Particularités fréquentes de l’autisme chez la femme autiste

L’autisme chez les femmes passe souvent inaperçu parce qu’on s’adapte, parce qu’on masque, parce qu’on ne correspond pas aux clichés.

Alors, comme moi je vis la vie en BD, j’ai préféré en faire une infographie.

C’est plus parlant qu’un long article, plus direct aussi.

Chaque image raconte un bout de réalité qu’on connaît bien quand on est autiste et qu’on a appris à faire semblant.


Tu peux même la télécharger au format PDF ici, tu n'as pas le droit de l'exploiter à des fins commerciales, mais cela peut être utile pour faire connaître ces particularités.





Le diagnostic est souvent tardif. Parfois, il n’arrive jamais.

Parce qu’on parle, on sourit, on aide les autres, on a appris à jouer ce rôle-là : celui de la fille calme, gentille, polie, adaptable. Celle qui ne dérange pas. Celle qui s’oublie. Alors quand on dit qu’on est en détresse, on ne nous croit pas. Quand on ne va pas bien, on pense qu’on dramatise. Et quand on finit par s’effondrer, on cherche une cause ailleurs, sans jamais imaginer l’autisme.

Et pourtant.

Beaucoup de femmes autistes sont passées sous les radars pendant des années, elles ne sont pas « moins autistes », mais elles ont appris très tôt à tout camoufler.


Comprendre ces particularités, c’est le début d’une reconnaissance et poser un peu de vérité sur ce qu’on vit.


Les particularités illustrées dans cette infographie et listées ci-dessous ne sont ni exhaustives, ni systématiques. Chaque femme autiste est différente. Certaines se reconnaîtront dans plusieurs scènes, d’autres dans aucune. Et c’est normal.



Masquage permanent Mimique sociale copiée, caméléon, adaptation épuisante.


Fatigue extrême après les interactions sociales Besoin de récupération prolongée, même après une sortie agréable.


Hyperempathie émotionnelle (mais difficulté à l'exprimer "comme il faut") On ressent tout… mais on ne sait pas toujours comment réagir "socialement".


Centres d’intérêt profonds, passionnés, parfois jugés “enfantins” ou “trop intenses” Et souvent différents de ceux des garçons autistes.


Difficultés avec les groupes, mais forte envie de relations authentiques Solitude choisie ou subie, sentiment de décalage.


Sensibilité sensorielle accrue Lumières, bruits, textures, odeurs… tout peut être trop.


Gestion des émotions en montagnes russes Crises intérieures, effondrements à la maison, mais visage neutre en public.


Besoin de contrôle, routines, rituels…Pour compenser l’incertitude et les imprévus.


Troubles associés fréquents TDAH, troubles alimentaires, anxiété, dépression, douleurs chroniques, dysrégulation hormonale…


Hyperanalyse sociale Répéter chaque conversation dans sa tête pendant des heures, chercher les sous-entendus, culpabiliser de “trop en faire” ou “pas assez”.


Épuisement chronique ou burn-out autistique À force de compenser en permanence.


Difficulté à poser des limites ou à dire non Car on a appris à plaire, à s'adapter, à ne déranger personne.


Crises internes ou shutdowns Plutôt que des meltdowns visibles, ce sont souvent des coupures internes.


Refuge dans l’imaginaire ou les univers alternatifs Livres, séries, jeux… comme échappatoire à un monde trop intense.



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